Lundi 10 mars s’est ouvert au tribunal de Namur (Belgique) le procès de 13 militants anti-OGM accusés d’avoir arraché en mai 2000 des plantes transgéniques dans le centre expérimental de la firme Monsanto, situé à Franc-Waret, en Belgique.
Ces 13 "décontaminateurs" auto-proclamés, auxquels l’entreprise réclame € 137 000 de dommages et intérêts, sont poursuivis pour avoir "méchamment coupé ou dévasté des récoltes sur pied ou des plants venus naturellement ou faits de main d’homme". Monsanto affirme en effet que les plants arrachés étaient du colza "naturel". Les militants anti-OGM espèrent, eux, démontrer durant le procès que ces cultures étaient illégales.