Dix-huit employés de l’usine belfortaine se sont fait pincer à s’échanger des photos et des vidéos porno par Internet. Ils viennent d’être mis à pied.
La sanction est tombée vendredi : mise à pied d’une semaine. Les dix-huit employés de l’usine General Electric de Bourogne, sur le territoire de Belfort, ont tous écopé de la même sanction. Motif officiel : utilisation à des fins personnelles d’un outil professionnel. En réalité, ces employés s’échangeaient par mail des photos et des vidéos porno chipées sur le Net.
C’est une erreur commise par l’une de ces dix-huit personnes qui a mis la puce à l’oreille de la direction de l’usine. Les échanges duraient depuis un bon bout de temps déjà, lorsque l’un de ces mails s’est égaré et est arrivé dans la boîte aux lettres électroniques de l’une des directrices de la chaîne de télé américaine NBC, qui appartient à General Electric. Scandalisée, celle-ci a immédiatement prévenu les responsables de l’usine française, qui ont ouvert une enquête interne. Résultat, selon la direction des ressources humaines : le comportement des employés va à l’encontre des droits et devoirs des salariés concernant l’utilisation de l’informatique dans la société. L’auteur de cette erreur risque d’être licencié.
General Electric se défend de les condamner à cause du caractère pornographique des mails échangés, mais pour la perte de temps causée et les mega-octets utilisés sur les disques durs de la société... Du côté syndical, même si on reconnaît la faute, on la considère comme bénigne. Et on brandit la menace d’un débrayage en cas de licenciement. Cette histoire prouve au moins que le responsable informatique de l’usine ne surveillait pas ce qui passait par ses boites aux lettres... On n’est pas encore en Grande-Bretagne.
Le site de General Electric:
http://www.ge.com/france