Les géants de la musique enjoignent aux Opennap, ces clones de Napster, de cesser leurs coupables activités. Un grand "nettoyage" très significatif.
Napster est mal en point face à l’industrie musicale : accusé de
violer en conscience le copyright par une cour d’appel de San Fransisco, le site pourrait bien être amené fermer prochainement ses portes. C’est pour parer à cette éventualité qu’ont vu le jour des sites parallèles baptisés Opennap. Ils s’inspirent du principe de Napster, sans dépendre pour autant de l’entreprise californienne. Ces sites aux noms méconnus du grand public (Napigator ou MyNapster) constituaient,
pour les internautes, une sorte d’espoir que le MP3 gratuit ait toujours droit de cité après la mort de Napster. Un espoir qui pourrait s’avérer vain, si l’on en croit un article du
Wall Street Journal : cette semaine, l’association regroupant les géants de l’industrie musicale américaine (RIAA) aurait envoyé une soixantaine d’injonctions à des Opennap. Pourquoi ? Pour les prévenir qu’ils violent la loi en renvoyant sur des sites qui mettent à disposition de la musique protégée par le copyright, et qu’ils doivent cesser leur coupable exercice. Il y aurait près de 350 serveurs Opennap sur le Web, estime le responsable de Napigator, Chad Boyda dans le
Wall Street Journal. La RIAA aurait-elle peur de les traîner tous devant les tribunaux ?