Lost in la Mancha - Kyoto sans Moscou ? - Orangs-Outans déracinés - Lumière prise de vitesse
Quatre siècles après Cervantès, de nouveaux Don Quichotte combattent des moulins à vent. Sauf que les moulins s’appellent maintenant "éoliennes" et ne servent plus à moudre du grain, mais à fabriquer de l’électricité. Les cents habitants de Luzaga - situé dans la région de la Mancha, à 200 km de Madrid - se mobilisent pour rejeter un projet danois d’implantation de trente éoliennes à l’extérieur du village. L’Espagne est le deuxième producteur d’énergie vélique en Europe, après l’Allemagne : 4,8 gigawatts, soit presque 8 % de toute l’électricité espagnole. La pression des exploitants d’éoliennes sur le marché foncier est énorme :
"Town in La Mancha Battles Against Windmills" (Reuters)
http://www.kompass.es/actualidad/se...
"Sans la Russie, le protocole de Kyoto (sur la réduction des émissions de Gaz à effet de serre, GES) ne peut pas entrer en vigueur", affirme Richard Black, correspondant scientifique de la BBC. Le problème est simple : les Etats-Unis ne sont pas rentrés dans le protocole, alors qu’ils sont de loin les premiers producteurs mondiaux de CO2, le GES sur lequel repose l’essentiel du réchauffement climatique. En ratifiant Kyoto, les Etats-Unis auraient dû acheter des droits d’émissions à des pays faiblement émetteurs de CO2. Comme la Russie, dont l’activité industrielle a fortement décliné depuis 1990, en même temps que ses émissions de GES. L’absence des Etats-Unis enlève à Moscou une grande partie des rentrées financières qu’aurait pu permettre une ratification du protocole de Kyoto. D’où les tergiversations actuelles de Poutine. Or sans la Russie et les Etats-Unis, le protocole de Kyoto aura du mal à remplir l’une des conditions sine qua non de son entrée en vigueur : que les émissions cumulées de tous les pays signataires atteignent 55 % du total des émissions des pays industrialisés :
"Kyoto treaty in the balance" (BBC News)
http://news.bbc.co.uk/2/hi/in_depth...
Les orangs-outans, qui subsistent uniquement en Indonésie et en Malaisie, pourraient disparaître dans les 10 à 20 ans à venir en raison de la déforestation. L’une des plus importantes colonies d’orangs-outans est directement menacée dans un parc de Bornéo, en Indonésie, qui en abrite environ 2 500. Ces grands singes, dont la population mondiale est estimée entre 20 000 et 40 000, vivent dans les îles de Bornéo et Sumatra. Cheryl Knott, une anthropologue de l’université de Harvard, a décrit au cours d’une conférence de presse à Washington, la réaction "erratique" des orangs-outans face à la déforestation, leur perte d’appétit et leur tendance à ne plus se déplacer d’arbre en arbre pour chercher leur nourriture. En Indonésie, plus de 80 % de l’habitat des orangs-outans a été détruit par la déforestation, selon les estimations citées par la scientifique /
"Les orangs-outans pourraient disparaître dans 10 à 20 ans" (AFP)
http://fr.news.yahoo.com/030930/202...
Le général Wesley Clark, 58 ans, ancien commandant de l’Otan et dernier candidat déclaré à l’investiture démocrate pour la prochaine élection présidentielles aux Etats-Unis, croit au voyage dans le temps. Lors du lancement officiel de sa campagne samedi dernier dans le New Hampshire, le général Clark a démontré son optimiste en matière de technologie. "Je crois toujours à e=mc2, mais je ne peux croire que dans toute l’histoire future de l’humanité, nous ne serons jamais capable de dépasser cette vitesse de la lumière pour nous rendre là où nous le souhaitons", a-t-il déclaré. Interrogé par le quotidien technologique américain Wired, Gary Melnick, un astrophysicien de Harvard, répond que la foi de Wesley Clark dans le voyage dans le temps "repose sur son imagination plutôt que sur la physique" :
"Clark campaigns at light speed" (Wired)
http://www.wired.com/news/politics/...