Napster : je vais bien, tout va bien...
Des rumeurs affirment que Bertelsmann aurait abandonné tout espoir de convaincre les majors de soutenir Napster. Bertelsmann dément.
On l’avait presque oublié : en marge du procès opposant Napster et l’industrie du disque, réunie au sein de la Recording Association Industry (RIAA), se tiennent de très officielles négociations. À l’origine de ces réunions, une volonté : celle du géant allemand Bertelsmann, l’allié de Napster, de convaincre les majors de miser sur son poulain et ses 60 millions d’utilisateurs revendiqués. Napster, qui va devenir payant à partir du 1er juillet ne constituera pas longtemps une menace pour le copyright, tente de faire valoir Bertelsmann. Mais la RIAA ne croit guère au site d’échange de fichiers MP3. Selon un article du 11 avril publié dans le Financial Times, Bertelsmann, maison - mère du label BMG, aurait même abandonné tout espoir de convaincre ses confrères de croire en Napster.
Mal compris
Le géant allemand de la communication a démenti catégoriquement l’article. Au contraire, " les choses se présentent plutôt bien pour Napster ", s’est défendu Frank Sarfeld, le porte parole de Bertelsmann, expliquant que le quotidien américain avait mal compris des propos tenus par un responsable de l’entreprise. La preuve : deux majors (Time Warner, Emi) ont déjà rejoint BMG au sein de MusicNet, la plate-forme musicale payante qui va bientôt voir le jour. Même si l’on ignore encore la place de Napster dans cette alliance.