2/05/2001 • 12h02
Fausses notes pour BMG et EMI
Les deux groupes d’édition musicale ne formeront pas ensemble le numéro 1 mondial de l’édition musicale.
Bertelsmann ne deviendra pas - du moins dans l’immédiat - le numéro un mondial de l’édition musicale : le groupe a annoncé, mardi 1er mai, qu’il renonçait à fusionner sa filiale BMG avec la société EMI. Raison invoquée : les contraintes imposées par les autorités tant américaines qu’européennes. Celles-ci craignaient que la fusion n’entraîne des distorsions de concurrence sur un marché déjà très concentré. L’année dernière, la direction de la concurrence de l’Union européenne avait déjà bloqué le rapprochement d’EMI de Warner Music, filiale de AOL Time Warner. En 1999, dernière année pour laquelle les statistiques sont disponibles, BMG et EMI représentaient respectivement 11,9 % et 12,9 % des ventes de disques. En se regroupant, les deux sociétés auraient surpassé Universal Music Group (filiale de Vivendi Universal), qui reste donc leader mondial avec 21,8 % des ventes de disques. Cet échec est un revers majeur pour Thomas Middelhoff, le président de Bertelsmann, qui avait affiché clairement ses ambitions. Son "ami" Jean-Marie Messier doit se frotter les mains...
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