Walter Hewlett, fils d’un des fondateurs de l’entreprise, ne devrait bientôt plus faire partie du conseil d’administration de Hewlett-Packard. Sa plainte contre la société n’a pas été appréciée.
A partir du 26 avril 2002, Walter Hewlett, fils d’un des fondateurs de Hewlett-Packard, ne devrait plus faire partie du conseil d’administration de la société. L’équipe dirigeante a en effet décidé de ne pas proposer, lors de l’assemblée générale annuelle des actionnaires, sa reconduction au poste d’administrateur qu’il occupe depuis 15 ans. Cette décision résulte de " la relation sans cesse adverse " entretenue par Walter Hewlett avec l’entreprise.
Plainte qui fâche
Ce que Carly Fiorina, la PDG de HP, n’a pas apprécié, c’est la plainte déposée par Walter Hewlett jeudi 28 mars à l’encontre de son équipe. Il l’accuse d’avoir illégalement manœuvré pour rallier, hors délais, quelques investisseurs récalcitrants (dont la Deutsche Bank) au projet de la fusion avec Compaq. C’est ce lobbying de dernière minute qui, même si les résultats définitifs ne sont pas encore connus, expliquerait l’étroite victoire du " oui " à la fusion avec Compaq. Des allégations que dément formellement l’équipe dirigeante de Hewlett-Packard.
Volte-face
Mercredi 27 mars, à l’issue d’une réunion de conciliation avec Walter Hewlett, le conseil d’administration avait pourtant décidé de le maintenir à son poste. " Nous avons donc été choqués quand, quelques heures plus tard, Walter Hewlett a lancé ce faux procès contre la société ", a déclaré l’un des membres du conseil d’administration pour expliquer la volte-face. Ce serait la première fois dans l’histoire de Hewlett-Packard qu’aucun membre des familles des deux fondateurs ne participerait à la gestion de l’entreprise. Même si, directement ou à travers leurs fondations, les héritiers de William Hewlett et David Packard détiennent encore 18 % du capital.
Le site de Hewlett-Packard:
http://www.hp.com