Avec quatre mois de retard, NTT DoCoMo lance, le 1er octobre, son service UMTS. À échelle réduite et à des prix exorbitants.
C’est confirmé, NTT DoCoMo lancera bien son service de téléphonie mobile de troisième génération le 1er octobre prochain. L’opérateur japonais, s’estimant techniquement prêt, a en tout cas demandé l’autorisation aux autorités de son pays. Le communiqué, publié aujourd’hui, calme toute inquiétude sur un éventuel nouveau report. Et arrêtera peut-être la chute vertigineuse du cours de l’action NTT DoCoMo, qui est actuellement à son plus bas niveau historique. Initialement, NTT DoCoMo avait planifié la commercialisation de son service UMTS (baptisé FOMA, pour Freedom of Mobile multimedia Access) pour le 30 mai 2001. Mais cette date s’était finalement transformée en démarrage d’une période de test à échelle réduite (auprès de 4 500 heureux élus seulement), officiellement pour "améliorer la stabilité du système" et "recueillir les premières impressions des consommateurs". Les résultats obtenus ont été plutôt satisfaisants, suffisamment pour que NTT DoCoMo se jette à l’eau.
Petit bain
Attention, l’opérateur commence par le petit bain, puisque FOMA ne sera disponible dans un premier temps que dans un rayon de 30 kilomètres autour de Tokyo. Le service devrait s’étendre, dès le mois de décembre, à l’intégralité de la mégalopole Kyoto-Osaka-Kobe puis, à partir du printemps 2002, au reste de l’archipel. NTT DoCoMo table sur 150 000 abonnés au FOMA d’ici à la fin de l’année, un objectif modeste au regard de ses 26,8 millions d’abonnés à l’i-mode. Reste que le coût des abonnements UMTS, exorbitant (à partir de 240 francs pour 25 minutes de communication), pourrait freiner le rythme de développement.