Les principales instances islamiques estiment que ce moyen ne permet pas d’être sûr de l’identité de l’émetteur, ni de ses intentions.
Le conseil islamique religieux de Singapour (MUIS), le tribunal islamique et le bureau d’enregistrement des mariages musulmans ont interdit, mardi 7 août, le divorce par SMS. La loi islamique permet à un croyant de divorcer en déclarant trois fois "
je divorce". Le sujet est plus brûlant qu’il n’y paraît. Il y a peu, la Malaisie, le grand pays musulman qui entoure Singapour, a
interdit les mariages par SMS. À Singapour, une employée d’une clinique a été renvoyée par SMS fin juillet tandis qu’a Dubaï, un divorce par SMS a déjà été prononcé cette année. À Singapour le pouvoir de déclarer ou non le divorce reste au juge du tribunal islamique car, selon les autorités, les SMS ne permettent pas d’être sûr de l’identité de l’émetteur, ni de ses intentions.