Le ministre de l’intérieur affecte 80 personnes et 25 millions de livres à la lutte contre la criminalité informatique.
L’Angleterre va consacrer 25 millions de livres sterling (environ 275 millions de francs) à la lutte contre la cybercriminalité. Une "injection de cash" -pour reprendre l’expression du ministère de l’intérieur- destinée à mettre sur pied une "
unité nationale contre le crime high tech". Celle-ci emploiera 40 policiers à la direction centrale, relayés par autant d’agents au niveau local. Opérationnelle en avril 2001, elle sera en quelque sorte le pendant de l’Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de l’Information et de la Communication (OCLCTIC), la police nouvelles-technos française, lancée par le gouvernement Jospin en mai dernier (dont on ne connaît toujours pas les moyens financiers). Tous comme leurs collègues français, les policiers britanniques enquêteront sur les arnaques du commerce électronique, la fraude financière, les intrusions sur des serveurs informatiques ou les trafics d’images pédophiles. Avec mise à disposition pour leurs collègues étrangers d’une hotline pour les enquêtes transnationales. Le ministère de l’intérieur britannique indique que cette mesure s’inscrit dans la droite ligne de la très critiquée loi sur la surveillance électronique, la RIP bill (lire
Big Browser est légal, mais ridicule ). Il a d’ailleurs annoncé qu’il allait consacrer 37 millions de livres de plus (400 millions de francs) au fichier national de la police. Il faut dire qu’avec la RIP bill, les policiers anglais risquent de devoir faire face à un afflux massif de données...
Le communiqué du Home office britannique
http://wood.ccta.gov.uk/homeoffice/...