Critiqué pour avoir bradé ses licences pour les téléphones de troisième génération, le gouvernement espagnol pourrait attribuer de nouvelles licences.
Comment assurer à l’opinion que les choix du gouvernement en matière de téléphonie mobile profiteront aux Espagnols ? C’est à ce casse-tête que se trouve confrontée depuis quelques semaines la ministre espagnole des sciences et technologies, Ana Birulès. Précisément depuis que l’opposition s’est rendu compte que les montants demandés par l’Espagne, en mars dernier, pour les licences UMTS sont les plus bas d’Europe. Refusant catégoriquement de procéder à un nouveau concours, la ministre a fait savoir cette semaine que de nouvelles licences pourraient être attribuées, mais qu’elles ne coûteraient pas plus cher. Selon elle, davantage de concurrence profitera au consommateur. Un nouvel opérateur pourrait donc rejoindre les trois sociétés déjà retenues. Et le réseau GSM pourrait, lui aussi, bénéficier d’un nouvel entrant. Mais tout cela ne procurant pas moult deniers à l’...tat, le gouvernement Aznar réfléchit également à la possibilité de taxer l’utilisation du spectre hertzien réservé au téléphone mobile. Si quelqu’un a d’autres idées...
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