Nouvelle édition, à Paris, de la conférence destinée à tisser des liens entre hack, contre-information, logiciel libre et alternatives à la mondialisation ultralibérale. Du 25 au 27 janvier.
Ce n’est pas la Zelig conf mais un peu quand même. C’est donc la no-Zelig conf. Une rencontre inspirée de l’événement qui avait rassemblé, en décembre 2000 à Paris, hackers, militants d’un Internet libre, activistes dans la mouvance anti-mondialisation du sommet de Seattle et promoteurs du logiciel libre.
Cette manifestation d’envergure européenne n’était pas destinée à connaître une seconde édition. Mais l’irruption du " tout sécurité " dans le discours —et les actes— du pouvoir politique lors du sommet du G8 à Gênes et à la suite des attentats de New-York a poussé certains participants à se donner un nouveau rendez-vous en comité plus restreint. C’est donc la " no Zelig conf " qui se tiendra, du 25 au 27 janvier à Paris, au Centre International des Cultures Populaires.
Les organisateurs viennent de divers horizons du net dit " alternatif " : le collectif LSI Jolie, Gandi.net (société d’enregistrement de noms de domaine), les hébergeurs l’Autre Net et Globenet, la liste Samizdat (initiateur de la Zelig conf 2000), les webzines Kitetoa et Bug Brother. La rencontre est soutenue également par des organismes moins centrés sur le réseau tels que Ras l’Front (association anti-fasciste), Souriez, vous êtes filmés (collectif contre la vidéo surveillance). La No-zelig conf coïncide avec la remise des Big Brother awards, les trophées des entorses à la vie privée, qui aura lieu le 28 janvier.