Des scientifiques américains auraient détecté la présence d’une deuxième planète en orbite autour d’une étoile située à 50 années lumières de la Terre. Ce qui rend de plus en plus probable la présence d’un système planétaire similaire au nôtre.
Elle s’appelle « 47 Ursae Majoris ». C’est autour de cette étoile, qui fait partie de la constellation de la Grande Ourse, que des scientifiques américains auraient découvert une deuxième planète tournant en orbite. La découverte des chercheurs _ Debra Fisher et Geoffrey Marcy, de l’ Université de Californie, à Berkeley, et Paul Butler ,de la Carnegie Institution de Washington _ , conforte donc l’idée selon laquelle il pourrait y avoir d’autres systèmes planétaires conformes à notre bon vieux système solaire.
De fortes preuves
On savait déjà, depuis 1996 et les découvertes de Paul Butler, qu’une une planète se trouvait déjà dans l’orbite de 47 Ursae Majoris, ressemblant au soleil. Une planète volumineuse, puisque sa masse est deux fois et demie supérieure à celle de Jupiter. Aujourd’hui, les scientifiques ont détecté des signes laissant fortement penser qu’une seconde planète tourne autour de autour de cette étoile. Selon BBC News, les astronomes ne pourraient pas la voir, mais ils auraient constaté de légères oscillations des ondes à l’intérieur de l’étoile laissant supposer la présence d’une planète supplémentaire. D’après les premières estimations des scientifiques, rapportées par le quotidien anglais The Independent, la taille de la nouvelle planète, qui se situerait à 2 unités astronomiques de l’étoile centrale ( donc deux fois la distance Terre-Soleil), serait équivalente aux 3/4 de celle de Jupiter.
Une situation semblable au système solaire
Il y a encore plus intéressant. Interrogée par la BBC, Debra Fischer, de l’université de Berkeley, indique que c’est la première fois que l’on détecte deux planètes dans une orbite quasiment circulaire autour de la même étoile. « Un grand nombre des 70 planètes recensées appartiennent à d’étranges systèmes solaires, avec des orbites originales proches des étoiles » précise t-elle... Une opinion partagée par le professeur François Wesmael, membre du groupe d’astrophysique à l’Université de Montréal. « D’ habitude, déclare-t-il à Transfert, ce type d’observations révèle des orbites serrées, des planètes très proches de l’étoile centrale ». C’est pourquoi cette dernière découverte, qui amène à découvrir une organisation de planètes proche de celle du système solaire, est très intéressante. De l’avis même du professeur Wesmael, elle renforce l’hypothèse d’une possible vie extraterrestre, puisque la planète détectée présente une position qui n’exclue pas le développement d’une telle vie. Pour les chercheurs américains, l’approfondissement des recherches est encore possible. L’ équipe d’astronomes de la Carnegie Institution de Washington aurait utilisé , avec l’aide de la Nasa, des télescopes performants de 3,6 mètres de diamètre lors d’observations menées à l’université du California’s Leck Observatory. Mais pour aller plus loin, des investissements supplémentaires s’avèrent aujourd’hui nécessaires. Notamment pour acquérir des télescopes plus précis, indispensables pour détecter la présence de planètes plus petites.
http://www.astro.umontreal.ca/groupe/
L’Université de Californie à Berkeley
http://www.nuofthetaxi.org/
Washington’s Carnegie Institute
http://www.ciw.edu/
L’article de The Independent
http://news.independent.co.uk/uk/sc...
L’article de BBC News
http://news.bbc.co.uk/hi/english/sc...