Un Américain qui vendait son urine sur Internet vient d’être interpellé.
Kenneth Curtis. 42 ans. Citoyen américain. Signe particulier : vend son urine sur Internet. Jeudi dernier, Kenneth Curtis se rend dans une station - service de Marietta (Caroline du Sud). Il doit y livrer un client, qui lui a commandé un flacon d’urine sur Internet. Mais voilà, ce client est en fait un fonctionnaire de police de l’Etat (Law Enforcement Division) agissant incognito. Il prend donc Kenneth Curtis la main dans le sac, puis, se rendant au domicile du " malfaiteur ", découvre un arsenal de flacons de lait remplis d’urine. En tout 20 gallons américains, près de 80 litres ! (un gallon américain équivaut à 3,785 litres). Les lots commercialisés sur le site de Curtis étaient vendus au prix unitaire de 69 dollars (environ 510 francs), frais d’expédition non compris. Ils comprenaient un kit de réchauffement pour porter le contenu des flacons à la température du corps humain, raconte l’agence Associated Press, qui a révélé l’affaire.
Récidiviste en puissance
En fait, Curtis a été arrêté non pas pour vente d’urine, mais parce qu’il en aurait organisé le commerce des fins illicites, pour permettre aux acheteurs masquer des résultats d’analyses biologiques copromettants. En cas de présence de traces de drogue, par exemple.. Or, selon les lois en vigueur dans l’Etat de Caroline du Sud - mais aussi au Texas, au Nebraska et en Pennsylvanie - la vente d’urine est précisément interdite pour ce motif. " Je ne suis pas un vendeur de drogue, mais un vendeur d’urine ", proteste Kenneth Curtis, qui pratique cette activité depuis trois ans. Son arrestation ne tempère pas ses ardeurs. Remis en liberté sous caution, Curtis promet, un brin énigmatique, de reprendre son coupable trafic, en l’ adaptant toutefois aux lois en vigueur.
L’article de l’Associated Press repris par le Charlotte Observer
http://www.charlotte.com/observer/l...