Des pacifistes américains sont cloués au sol, le business des énergies renouvelables ne décolle pas et l’azote prend racine dans les champs français
Le syndicat américain pour les libertés civiles (ACLU) porte plainte contre le gouvernement après que deux militantes pacifistes ont été empêchés d’embarquer dans un avion parce que leurs noms apparaissaient sur une liste secrète de suspects du FBI. Après un interrogatoire de quelques heures, les deux personnes ont finalement été autorisées à prendre l’avion. Selon la section de San Francisco de l’ACLU, qui a révélé l’affaire, 339 personnes ont été ainsi provisoirement empêchées de prendre un vol à au départ de la métropole de la côte ouest au cours des deux dernières années. Jayashri Srikantiah, avocat de l’ACLU, affirme qu’une telle mésaventure "peut arriver à des milliers de personnes dans le pays". La base de donnée mise en cause a été créée après le 11 septembre. L’administration des transports reçoit les noms des indésirables des forces de polices pour les transmettre ensuite aux compagnies aériennes. Mais, selon l’ACLU, l’opacité la plus absolue entoure la façon dont la liste est élaborée :
ACLU seeks gov’s data on "no-fly" list (Associated Press)
http://story.news.yahoo.com/news?tm...
Les entreprises américaines lancées dans les énergies alternatives vont mal, malgré le fort prix du baril de pétrole. USA Today cite l’exemple de plusieurs sociétés spécialisées dans les véhicules électriques, les piles à combustible ou encore les biocarburants qui ont fréquemment perdu la moitié de leur valeur boursière au cours des douze derniers mois. Malgré la guerre en Irak et un baril de brut passé de 11 dollars en 1999 à plus de 25 dollars aujourd’hui, le business des énergies alternatives ne décolle pas aux Etats-Unis. Principales raisons, d’après le quotidien national américain : des entreprises trop petites et des marchés encore embryonnaires :
Alternatives to costly oil fall flat (USA Today)
http://www.usatoday.com/tech/techin...
19% de l’azote épandu sur les sols agricoles français en 2001 est resté en terre, selon le ministère de l’Agriculture. Une fois transformées en nitrates, ces 715.000 tonnes risquent d’être entraînées en partie par les eaux de ruissellement et d’atteindre les nappes phréatiques par infiltration. Les épandages les plus excessifs se retrouvent dans trois départements bretons (Morbihan, Finistère et Côtes-d’Armor). Les régions de grandes cultures (bassins parisien et aquitain, entre autres) sont également pointées du doigt. Le Massif Central, les Alpes et le pourtour méditerranéen présentent, eux, un bilan "équilibré" :
19 % d’azote en trop sur les sols français (Environnement 2B)
http://www.enviro2b.com/france/web/...