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14/11/2003 • 15h35

Un VRP de Bush vante les "bienfaits" de la politique environnementale américaine

D’après Harlan Watson, en matière de réduction de CO2, les Etats-Unis feraient mieux que Kyoto !
 

Harlan Watson, négociateur en chef pour les questions climatiques auprès de George W. Bush, était de passage à Paris le 14 novembre 2003. Il souhaitait rencontrer les journalistes français spécialisés dans l’environnement. Le message qu’il tenait à leur faire passer était clair : "Les Européens pensent que les Etats-Unis ne font rien pour diminuer les rejets de CO2 dans l’atmosphère. Ce n’est pas vrai, je peux le prouver."

Un drapeau américain au revers de son blaser marine, la mèche blanche légèrement tombante, les yeux cernés, visiblement fatigué par un périple de deux semaines qui l’a mené en Autriche et en Inde, Harlan Watson est venu exposer en détail, à une trentaine de journalistes parisiens, les avantages du plan mis en place par George W. Bush pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

"Nous aurions signé le protocole de Kyoto..."

"Incitations fiscales relatives à l’énergie renouvelable et aux véhicules hybrides et à piles à combustible", mise en place d’un comité interministériel, accueil du sommet inaugural sur l’observation de la Terre, financement des recherches fédérales "relatives à l’énergie et à la séquestration du carbone", promesse de dons pour le Fonds pour l’environnement mondial (Global Environmental Facility) à hauteur de 500 millions de dollars dans les quatre prochaines années, participation au projet international de recherche sur la fusion propre (une source d’énergie qui devrait apparaître dans 20 ans)... : Harlan Watson ne manquait pas d’exemples pour prouver que l’administration Bush "mène des actions à court et à long terme en matière d’environnement".

Dans ces conditions, pourquoi les Etats-Unis n’ont-ils pas ratifié le protocole de Kyoto, s’interrogeaient les journalistes présents ? Une question que Harlan Watson n’a nullement cherché à esquiver. "Nous l’aurions fait si le protocole n’avait eu aucune conséquence sur l’économie du pays, et si toutes les nations, riches et pauvres, l’avaient signé", a-t-il expliqué.

"Le président Bush a été clair : pendant sa campagne, il a indiqué qu’il n’avait pas pour habitude de signer des engagements qu’il ne pouvait pas tenir", a rappelé le fidèle négociateur. Tout en précisant que la politique mise en place par le gouvernement américain pour réduire les émissions de gaz à effet de serre était plus ambitieuse que le protocole de Kyoto : "Si nous avions ratifié le protocole, nous aurions dû réduire de 7% nos émissions de gaz carbonique pour la période de 1990 à 2010. Grâce à notre programme déjà en place et aux actions que nous allons mener d’ici à 2010, nous les diminuerons de 4,5 points supplémentaires."

Valable sans engagement

Une promesse pour le moins optimiste, qui n’engage en rien le gouvernement américain sur le plan international. Selon les chiffres officiels publiés sous l’égide de l’ONU par le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec), les émissions américaines de CO2 (le principal gaz à effet de serre) ont augmenté de 16,9% entre 1990 et 2000...

Pour les partisans de George W. Bush, le poids du facteur économique dans la politique environnementale n’est pas un sujet tabou. "Nous devons toujours garder à l’esprit qu’il nous faut oeuvrer pour une croissance économique constante ainsi que pour la prospérité de nos concitoyens et des citoyens du monde entier", avait décrété George W. Bush le 11 juin 2001, lors d’une présentation de mesures destinées à lutter contre le réchauffement climatique.

Les mesures annoncées par l’administration Bush pour lutter contre le réchauffement climatique éludent le levier essentiel : la mise en place de contraintes visant à obliger les industriels à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (CO2 et autres). Seules existent des incitations fiscales destinées à encourager des initiatives volontaires de telle ou telle société. En refusant d’intégrer le processus de Kyoto, les Etats-Unis échappent aux futurs marchés d’échanges de droits d’émissions de ces gaz, qui obligeront toute société ne diminuant pas ses émissions à financer celles qui y parviennent.

Energie d’économie

Harlan Watson ne cache pas que le programme "complet et novateur" de son gouvernement, essentiellement fondé "sur le financement de recherches concernant la découverte de nouvelles technologies et sur la coopération internationale", est dicté par des questions économiques.

Tout comme la politique nucléaire américaine. Répondant à une question sur les futures orientations des Etats-Unis en matière d’énergie nucléaire, Harlan Watson a expliqué : "Aux Etats-Unis, l’industrie nucléaire est aux mains d’entreprises privées. Elles n’ont besoin de l’autorisation du gouvernement que pour construire de nouveaux réacteurs, dont elles doivent prouver la nécessité. Mais ce sont ces entreprises qui décideront si, comme la France, elles préfèrent construire des réacteurs de quatrième génération où si elles doivent auparavant renouveler les centrales déjà en place".

L’EPA, l’agence environnementale américaine:
http://www.epa.gov

L’IPCC, Intergovernmental panel on climate change:
http://www.ipcc.ch

 
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